Nuttig gebruik van algemene voorwaarden

Dans un cotisation précédente nous attirons l'attention sur le fait que les conditions générales des entreprises (B2B) doivent faire l'objet d'une mise à jour suite à une nouvelle législation. Les conditions générales restent l'instrument par excellence pour créer un cadre juridique clair pour les transactions commerciales que l'entreprise conclut avec ses clients. Par exemple, des dispositions peuvent être incluses concernant le délai de paiement, les intérêts et indemnités dus en cas de non-respect de l'obligation de paiement, les limitations de responsabilité, les tribunaux compétents en cas de litige, etc.

Tout aussi important que d'avoir des conditions générales à jour et valables est que ces conditions soient également effectivement opposables au cocontractant. Cela suppose que le cocontractant ait été informé des conditions générales avant de conclure le contrat et qu'il les ait également acceptées. Si tel n'est pas le cas, les conditions générales ne pourront être appliquées dans leur intégralité.

Par exemple, il ne suffit pas d'envoyer les conditions générales avec la facture ou avec une confirmation de commande. Dans ces cas, le client n'a pris connaissance des conditions générales qu'après la conclusion du contrat.

Il est préférable que les conditions générales soient signées par le client préalablement à la fourniture des services par la société. Dans de nombreux cas, cependant, cela est difficile à travailler dans la pratique.

Les entreprises qui souhaitent pouvoir faire bon usage de leurs conditions générales feraient donc bien de :

  • de publier les conditions générales dans leur intégralité sur leur site Internet ;
  • envoyer les conditions générales avec les offres ;
  • de se référer au recto de la facture (en gras et dans un encadré) aux conditions générales énoncées au verso.

En outre, les conditions générales doivent être rédigées dans une langue claire et compréhensible pour le client. En pratique, cela signifie que les conditions générales doivent être rédigées dans la langue de correspondance entre l'entreprise et son client. Par exemple, si une entreprise belge a des clients espagnols mais que la langue de travail entre eux est l'anglais, les conditions générales doivent être rédigées en anglais.

Si les conditions générales ne sont pas acceptées par le client avant la conclusion du contrat ou si elles ne sont pas rédigées dans la langue officielle, elles ne seront pas exécutoires.

N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez des conseils sur vos conditions générales. Van Steenbrugge Advocaten dispose d'une unité commerciale qui peut vous aider à cet égard. (info@vsadvocaten.be)