L'enchaînement hallucinant d'irrégularités et d'illégalités a décapité l'enquête et privé les victimes d'abus sexuels commis par des membres du clergé de leur droit fondamental à un procès équitable.
À trois reprises, le même magistrat principal de la Cour d'appel de Bruxelles (magistrat "XLe Conseil de l'Europe a décidé de convoquer les victimes à une audience au cours de laquelle le sort des pièces de la couronne du dossier "B" sera décidé.Opération Kelk"La décision a été prise.
La loi exige explicitement la convocation des victimes, ce qui a également été confirmé par la Cour suprême.
Même après avoir su qu'il était dans le business "Opération Kelk"Le juge a ordonné à l'avocat de ne plus être autorisé à s'asseoir et à siéger.X"Le 20 mars 2014, lors d'une troisième session illégale, l'enquête a été clôturée en renvoyant tous les documents aux autorités ecclésiastiques.
Le bureau du procureur fédéral a également laissé se dérouler cette procédure judiciaire totalement illégale. Plus encore, il a ordonné le même jour, le 20 mars 2014, de remettre immédiatement les documents à l'église, au lieu de déposer un recours auprès de la Cour suprême pour sauvegarder les intérêts des victimes.
Après 14 ans, il n'existe aucune possibilité sérieuse de mener une enquête impartiale sur les atrocités dont les victimes ont été la proie.
La justice a été anormalement et exceptionnellement entachée d'irrégularités.
L'heure est au rétablissement et à la vérité globale.
La commission d'enquête parlementaire devrait clarifier le comment, le qui et le pourquoi de cette tromperie.
En effet, le Conseil supérieur de la magistrature n'a pas bénéficié des ressources et de la coopération nécessaires pour mettre au jour les tenants et les aboutissants de l'influence illicite. La Cour suprême s'est vu refuser l'accès à des communications internes cruciales.
En outre, la commission d'enquête parlementaire devrait également exiger la création d'un fonds de réparation pour les victimes, afin qu'elles reçoivent en fin de compte non pas une aumône, mais une indemnisation complète pour les souffrances endurées, pour les vies parfois partiellement, parfois complètement détruites, les frais de thérapie, les carrières manquées et la perte de tant de joie de vivre.
Le 2 mai prochain, les victimes se réuniront à Gand pour examiner leurs propres initiatives.